Vue de vladivostok

Vladivostok, terminus du Transsibérien et porte d’entrée vers l’Asie

Vladivostok, terminus du Transsibérien et porte d’entrée vers l’Asie

Après plus de 9 000 kilomètres de rails depuis Moscou, me voilà arrivé à Vladivostok. Ce nom m’a toujours évoqué l’extrême, le lointain, presque un mirage. Et pourtant, je suis bien là, au bord de la mer du Japon, à mi-parcours de mon périple vers le Japon sans prendre l’avion.

C’est ici que s’achève le Transsibérien. Et pour moi, c’est à la fois la fin d’un chapitre… et le début d’un autre.

Une traversée du continent en train

Le train n’est pas qu’un moyen de transport : c’est une façon de s’imprégner d’un pays. Pendant les jours passés à bord, j’ai vu défiler les paysages de la taïga, des plaines enneigées, des villes industrielles et des gares figées dans le froid. On se laisse porter par le rythme lent du rail, on observe, on lit, on discute. Le temps prend une autre dimension.

Voyager ainsi permet aussi de sentir physiquement la distance. Chaque kilomètre parcouru est ressenti, et rend l’arrivée à Vladivostok d’autant plus forte.

Une ville à la croisée des mondes

Vladivostok m’a surpris. Je m’attendais à une ville grise et militaire, mais j’ai trouvé une cité vivante, vallonnée, ouverte sur l’océan. On sent l’influence asiatique, mais aussi une forte présence européenne, héritée de son passé impérial et soviétique.

La cathédrale de l’Intercession

Cathédrale de l’Intercession de Vladivostok
Une magnifique cathédrale orthodoxe aux dômes dorés, en plein cœur de la ville.

La place centrale et le monument aux combattants de la révolution

Monument soviétique place centrale Vladivostok
Un imposant monument rendant hommage aux soldats de la guerre civile russe.

La baie de l’Amour gelée

Baie gelée à Vladivostok
Vue hivernale de la mer du Japon, prise depuis les hauteurs de la ville.

Voyager sans avion, une autre manière de relier les mondes

J’ai choisi ce mode de voyage par conviction : réduire mon empreinte carbone, bien sûr, mais aussi redécouvrir la géographie. Trop souvent, on saute d’un point à l’autre sans comprendre ce qui les relie. En traversant la Russie en train, je ressens le poids des distances, les transitions de paysages, les cultures qui se croisent.

C’est aussi une manière de remettre de la lenteur, de l’attention et du lien dans le déplacement. Prendre le temps d’arriver change tout. Et je suis convaincu que c’est un chemin d’avenir.

Infos pratiques pour Vladivostok

🚆 Arriver en train :
Le train n°2 « Rossiya » relie Moscou à Vladivostok en 6 à 7 jours. Plusieurs compagnies régionales proposent aussi des trajets avec escales (Ekaterinbourg, Irkoutsk, Oulan-Oude…). Réservation possible sur le site officiel eng.rzd.ru (en anglais et via VPN), ou via RussianRailways.

🛌 Hébergement :
Vladivostok propose une bonne gamme d’hébergements : hostels pour backpackers, petits hôtels locaux ou appartements. Personnellement, j’ai opté pour un logement central à proximité de la place centrale, pour pouvoir explorer à pied via ZenHotel.

🍽 Où manger :
La ville offre une cuisine variée, notamment coréenne, japonaise et russe. À tester : les pelmeni farcis au crabe, les soupes de fruits de mer, ou encore les petits cafés locaux avec vue sur la baie. Pour une expérience simple et économique, les stolovaya (cantines russes) sont une bonne option.

🌐 Langue :
L’anglais est peu parlé, mais les applis de traduction (Yandex Translate, Google Translate) sont très efficaces. Les gens sont en général serviables et curieux quand ils voient un voyageur étranger.

💡 Astuce :
Télécharge la carte hors-ligne de Vladivostok sur Organic Maps ou Maps.me avant d’arriver. Très utile une fois sur place.

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