Publié sur Nomade sur Rails – nouvelle étape de mon voyage bas carbone vers le Japon.
Je suis arrivé à Tallinn, capitale de l’Estonie, où j’ai décidé de poser mon sac pour une semaine. Après plusieurs étapes rapides, je ressentais le besoin de me poser, de ralentir, de respirer.
Une capitale nordique, ancrée dans le calme

Le cœur médiéval de Tallinn, parfaitement conservé. L’hiver lui donne un charme encore plus profond.
La première chose qui frappe à Tallinn, c’est le contraste entre la modernité de la ville nouvelle et le silence presque sacré du centre historique. Ici, les ruelles pavées serpentent entre des murs médiévaux, des tours de guet et des églises centenaires.
Et pourtant, à quelques minutes de marche seulement, des tramways ultramodernes et des hubs numériques prennent le relais. Cette double identité, à la fois traditionnelle et futuriste, fait tout le charme de la ville.
Les façades colorées et calmes d’un matin d’hiver à Tallinn.
Une semaine rythmée par la lenteur
En y restant plusieurs jours, j’ai pu explorer Tallinn sans pression. Chaque matin, je partais marcher à travers les quartiers : Kalamaja et ses maisons en bois colorées, les anciens docks réhabilités, la colline de Toompea au lever du soleil…
Par conséquent, ce rythme lent, presque contemplatif, m’a permis de me reconnecter pleinement à mon voyage. En effet, cette escale a été l’une des plus reposantes depuis mon départ.

La silhouette iconique de l’hôtel de ville de Tallinn, visible depuis presque toutes les ruelles.
D’ailleurs, je me suis rendu compte à quel point la lenteur favorise une observation plus fine, plus attentive. De plus, cela laisse la place à l’imprévu, aux détours, aux pauses imprévues dans un café ou face à la mer.
Entre spiritualité et architecture

La cathédrale Alexandre Nevski, aux dômes imposants. Elle domine la vieille ville.
Parmi les bâtiments les plus impressionnants que j’ai vus, la cathédrale Alexandre Nevski reste un point fort. J’y suis passé plusieurs fois sans forcément y entrer, mais son architecture byzantine, ses mosaïques et ses formes en oignon ne laissent aucun visiteur indifférent.
Train, écologie et interconnexions
Ce voyage en train jusqu’à Tallinn n’a pas seulement été agréable. Il a aussi été symbolique. Grâce à Rail Baltica, une nouvelle connexion ferroviaire nord-sud émerge entre les pays baltes et le reste de l’Europe.
👉 Pour en savoir plus, le site officiel de Rail Baltica détaille les objectifs écologiques et géopolitiques du projet.
Voyager sans avion dans cette région devient de plus en plus possible. C’est une perspective encourageante pour le futur des déplacements européens.
📌 Infos pratiques pour Tallinn en hiver
🚆 Accès depuis Vilnius :
Via Kaunas puis Pärnu, grâce aux trains Rail Baltica en service sur certains tronçons. Les correspondances sont fluides. À suivre sur railbaltica.org
🛌 Où dormir :
Vieille ville pour le charme, Kalamaja pour l’authenticité. De nombreuses auberges calmes et cafés chaleureux.
🍽 Manger local :
Soupe de saumon, pain noir, hareng mariné. Beaucoup de restaurants locaux proposent aussi des options végé/vegan, même en hiver.
🌲 À voir :
Vieille ville classée à l’UNESCO, quartier de Telliskivi, port de Noblessner, coucher de soleil depuis Patkuli, musées design et photographie.
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