C’est depuis un fauteuil massant que j’ai décidé de faire le compte-rendu de ce premier mois au Japon…
Puisque c’est assez personnel et pas spécialement organisé, j’ai choisi de ne pas proposer de structure sous forme de plan, mais de faire ça un peu comme un journal où je me livre à toi. N’hésite pas à me donner ton retour sur ce format un peu particulier, à voir si je le reprends pour les prochains articles de ce genre.
Ceci faisant office d’introduction (mettons un peu d’ordre tout de même), je t’annonce donc que c’est parti pour le bilan !
Tout d’abord, je le répète probablement, mais ça me paraît essentiel de le réécrire aujourd’hui : je me sens vraiment très content d’avoir atteint l’objectif principal de ce voyage, qui était d’arriver au pays du Soleil levant sans avion. Mission accomplie ! Et même si je n’en ai jamais douté, c’était un sacré challenge à relever.
Et pourtant, il reste toujours une part en moi qui n’a pas encore vraiment réalisé, partagé entre l’excitation du voyage que j’ai vécu jusqu’ici et le sentiment de stabilité car je prévois de rester six mois au Japon.
D’ailleurs, à partir de samedi j’aurai mon chez moi pour un mois ! J’avoue que j’ai hâte de me poser et de me sentir comme à la maison (ou presque). Les prix exorbitants ont failli avoir raison de moi, mais j’ai persévéré dans les recherches et ai fini par trouver un endroit qui me convient. Je t’en dirai plus dans le prochain article…
Ce qui m’amène au point suivant : mon séjour à l’auberge. Pour être honnête, après le départ des copains, j’ai vécu dix jours où le moral n’était pas au beau fixe (eh oui, ça arrive aussi quand on est à l’étranger). Me retrouver dans un hôtel capsule c’est bien pour une semaine, mais pas plus. Surtout que les interactions sont très rares, chacun est dans sa bulle (et dans sa capsule). D’autant plus que je bosse donc je sors assez peu, mais ça va mieux !
Aussi, revoir les copains m’a fait énormément de bien et m’a permis de réaliser que le rythme effréné du travailleur qui n’a que quelques semaines de vacances dans l’année n’est plus du tout fait pour moi. Je me rends compte que je voyageais comme ça jusqu’à il y a peu, mais j’assume enfin pleinement mon statut de freelance, qui a la liberté économique et géographique.
Transition parfaite pour la suite (tu remarqueras qu’il n’y a pas de plan, mais une certaine logique malgré tout) : dans les retours que je reçois concernant mon aventure, on me dit souvent que j’ai de la chance, ce qui sous-entend que j’en ai plus que les autres. Que nenni !
Si je réponds individuellement à chaque message, il me semblait important de le partager ici aussi : j’ai travaillé pour pouvoir profiter de cette liberté, et ce depuis mon tout premier travail où à l’époque je négociais pour avoir plus de temps hors du bureau (je m’échappais ainsi en Italie).
Le fait de lire ce genre de retour me donne encore plus conscience des démarches que j’ai entreprises pendant des années pour en arriver là. Même si évidemment il y a une part de chance, chacun peut la saisir. Alors si toi aussi tu rêverais de faire ça et pense que c’est impossible, sache que tout est possible à partir du moment où tu t’en donnes les moyens.
Et pour finir sur le thème de la liberté permise par mon activité, je dirais que j’arrive à bien équilibrer ma vie pro et ma vie perso, à raison de 3 jours de boulot et de 4 jours libres par semaine. Je pourrais même inverser la tendance, car je me rends compte que je n’aime pas sortir trop régulièrement, et j’ai déjà tout le temps dont j’ai besoin pour profiter de la ville (et de la vie).
Mais assez parlé de boulot, parlons exploration : après mon mois de stabilité, je pense passer dix jours entre Nagoya et Osaka, puis je reprendrai déjà le ferry vers… la Corée ! Un couple de copains vient y passer des vacances, alors je profite de l’occasion pour les revoir et retourner dans ce pays que j’ai beaucoup aimé.
À mon retour, je prévois d’enclencher le mode road trip pour visiter le Japon à fond, au rythme de ma liste de choses à faire et de lieux à visiter (tu te doutes, la liste est assez longue). D’ailleurs, si tu as des conseils, je suis preneur !
Sinon, quelques infos sur le Japon en lui-même. Beaucoup de choses que j’avais annoncées dans de précédents articles se confirment :
- la propreté des lieux partout où je vais ;
- le respect de l’autre que je remarque dans chacun de mes échanges ;
- la fluidité des choses, entre autres dans les transports en commun ;
- l’excellence de la nourriture, qui plus est avec un service rapide et pas cher (gros plaisir quotidien) ;
- la beauté des parcs, surtout en cette saison de floraison.
Après un mois, j’ai eu l’occasion de me créer des repères, je me déplace beaucoup plus aisément qu’au début. Aussi, j’ai clairement amélioré ma vie sociale avec quelques rencontres intéressantes (notamment grâce à un collègue de Master qui vit à Tokyo depuis plus de 7 ans, on a fait un karaoké avec lui et les amis de sa copine pour son anniversaire la semaine dernière).
En conclusion, je dirais que le fait d’avoir commencé à apprendre le japonais avant de partir a été un gros plus, et m’a permis de vivre toutes ces expériences de manière plus locale ! Avoir quelques bases pour communiquer me donne de la confiance et de l’aisance pour comprendre la culture dans laquelle je suis immergé depuis déjà un mois.
Sur ce, je te souhaite une bonne après-midi ! こんにちは (Kon’nichiwa, comme on dit ici).
Sinon, l’équipe avec laquelle je travaille sur ce projet d’information sur mon aventure a un peu évolué depuis que je suis parti. Si Marine m’accompagne toujours dans la rédaction, je travaille avec Whitney pour la partie vidéo, et vais faire un essai avec une nouvelle community manager (d’origine québecoise et colombienne, même l’équipe est internationale !).
Comme d’hab, je te partage les liens vers le contenu photo et vidéo de mon aventure au Japon.
C’est par ici pour embarquer avec moi :
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Et pour ceux qui prennent le train en marche, retrouvez ici tous les articles publiés précédemment.
On se retrouve sur les réseaux sociaux, et la semaine prochaine pour toujours plus d’infos nippones !
Si tu savais comme ta vieille tante d’envie!!!
Ah ! Si j’étais plus jeune………..🥴
Ferais je la même chose , moi qui ai le goût du risque 🤗
En tous cas, je te suis assidûment 👍
Est ce que tes yeux sont assez grands pour tout voir ???
Profite bien de la vie
Bizz 😘
Non malheureusement ils ne sont pas assez grands pour tout voir mais j’y travail fortement, merci Tata Ninick <3