vue de Séoul

Séoul sans avion : une semaine entre contraste et calme

Séoul, mégalopole entre tradition et futur après la traversée du continent

Publié sur Nomade sur Rails – deuxième grande étape de mon voyage bas carbone vers le Japon.

Après avoir traversé la Russie par le Transsibérien, puis la Chine jusqu’à Qingdao, j’ai rejoint la Corée du Sud en ferry. Une traversée d’une nuit sur la mer Jaune, assez calme, avec ce petit frisson : débarquer à pied en Corée du Sud, par la mer, sans avion, ça n’arrive pas tous les jours.

Séoul m’a accueilli avec une densité folle, une énergie palpable, et une météo bien plus douce que Vladivostok. J’y suis resté une semaine, le temps de m’imprégner de ses contrastes, entre gratte-ciels et temples, montagnes et néons, méditation et cafés ultra-connectés.

Une ville verticale, vivante, vibrante

Ce qui frappe d’abord, c’est le relief. Séoul est entourée de montagnes, et s’étire dans les vallées. En grimpant sur l’une de ces hauteurs, j’ai pu voir toute la ville se déployer sous mes yeux, immense, presque infinie.

Vue panoramique sur Séoul depuis les hauteurs
Vue panoramique sur Séoul depuis les hauteurs du parc Bukhansan. La ville ne semble jamais finir.

En bas, les quartiers sont très contrastés : certains encore traditionnels avec des maisons basses et des hanoks restaurés, d’autres futuristes, rythmés par le métro, les écrans géants et les cafés 24h/24. Séoul est une ville en accélération constante, mais où subsistent des poches de lenteur précieuse.

Spiritualité et silence au cœur du tumulte

Parmi les moments marquants de ce séjour : la visite du temple Bongeunsa, au nord de Gangnam. C’est un grand centre bouddhiste moderne, paisible, très actif. J’y ai vu des gens prier, méditer, réciter des sutras, dans un contraste frappant avec les tours de verre à deux pas de là.

Temple Bongeunsa à Séoul
Le grand Bouddha de Bongeunsa, havre de paix au cœur de la modernité coréenne.

J’ai retrouvé dans ce lieu un écho à mon voyage : ralentir, observer, écouter. Même dans une mégalopole comme Séoul, on peut retrouver une forme de calme – à condition de le chercher.

Voyager sans avion en Asie, une autre logique du temps

Mon itinéraire jusqu’ici m’a demandé du temps : pas mal de trains, des correspondances parfois longues, une nuit en mer. Mais ce temps-là m’a offert une transition progressive entre les mondes, une meilleure compréhension des lieux et des gens.

En venant à Séoul sans avion, je me rends compte à quel point nous avons désappris à ressentir la distance. Ainsi, chaque frontière franchie a une saveur, chaque jour a laissé une trace. C’est une autre manière de voyager, et ça me semble aujourd’hui bien plus riche.

Infos pratiques pour Séoul

🛳 Arriver en ferry :
J’ai pris le ferry entre Qingdao (Chine) et Incheon (port de Séoul), via la compagnie Weidong Ferry. Traversée d’une nuit en dortoir.

🚇 Se déplacer :
Le métro de Séoul est ultra moderne, rapide et bon marché. Rechargeable avec la carte T-Money, disponible dans toutes les supérettes. Les lignes sont traduites en anglais.

🛌 Hébergement :
On trouve de tout : guesthouses traditionnelles (hanok), auberges de jeunesse design, capsules ou hôtels modernes. J’ai opté pour un AirBnb, bien situé et calme.

🍜 Manger :
Cuisine coréenne variée, pas chère et excellente : barbecue, bibimbap, tteokbokki, kimchi, kimbap à emporter… Beaucoup de restos ouverts 24h. N’oubliez pas les marchés comme Gwangjang pour une expérience authentique.

🌿 Marcher :
Séoul est entourée de sentiers de randonnée (Inwangsan, Bukhansan, Namsan). Parfait pour échapper à l’agitation et prendre de la hauteur, littéralement.

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